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lundi 1 septembre 2014

Péter dans une église n'est pas un péché

Péter dans une église n'est pas un péché si on ne le fait pas exprès. Malgré tout il vaut mieux essayer de se retenir jusqu'aux psaumes si c'est possible, car à ce moment-là il est facile de couvrir le bruit ; il suffit de chanter plus fort que ses voisins.
Pour l'odeur il n'y a rien à faire, mais le problème est sans doute plus gênant dans une mosquée où votre voisin de devant risque de lâcher son pet à l'instant où il s'incline pour se prosterner, parce qu'alors, vu que vous faites exactement la même chose et que vous êtes juste derrière, il y a de fortes chances pour que vous le preniez en plein dans le nez.
A la synagogue le bruit n'est pas un problème s'il se produit au moment où les fidèles psalmodient à l'unisson, ils n'entendront rien, et pour l'odeur il faut juste refuser fermement de partager son châle de prière avec qui que ce soit. Dans le pire des cas, si on ne peut vraiment pas éviter cette promiscuité, agiter alors les bras comme un manchot de façon à former des soufflets sous le voile.
Dans les temples bouddhistes enfin, l'odeur a moins d’importance à cause de la présence omniprésente de l'encens. Quant à la bande-son, la seule solution là aussi est de recourir aux bonne vieilles astuces, comme faire semblant d'éternuer ou de tousser en même temps. Mais à part ça, pour Boudha non plus péter n'est pas un péché, sauf bien sûr, je le répète, si on le fait exprès, parce que dans ce cas cela voudrait dire qu'on prend les bons dieux pour des cons. Ce qu'ils ne sont pas. Si vous le faites exprès ils le sauront et après, hein, comme on dit, mais bon, en fait le mieux c'est de péter avant de pénétrer dans les lieux saints ou d'attendre d'en être sorti pour le faire.


Une dernière possibilité qu'il faut également signaler : rien ne nous oblige à péter, que ce soit à l'église ou ailleurs. 

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